Chapitre VIII La tentation, le passage à l’acte, la punition

6 avril 2012 § 1 commentaire

La tentation, le passage à l’acte  et la punition

La tentation, le passage à l’acte et la punition

(Gn. 3. : Un serpent nu).

Au milieu du grand panneau, dont il est l’axe central, l’arbre, cruciforme, préfiguration peut-être de la croix du Christ ?
Une seule grande branche,  à gauche, avec ses feuilles et ses fruits. A la place de celle de droite, l’archange Michel, en rouge, dont le bras est prolongé par son épée : la tentation d’un côté, la punition de l’autre.

A. La tentation

1. Le « serpent nu »

Le titre que Chouraqui donne au chapitre 3 de la Genèse.  Nu, « aroum » en hébreu, «  plus que tout vivant du champ qu’avait fait YHVH Elohim  (3,  1)». La BJ  traduira : « le plus rusé  de tous les animaux des champs »…
Une créature de Dieu, lui aussi, mais son habileté dépasse celle de l’homme. Dès son entrée en scène, il en est l’ennemi. Il est menteur. Il sert de masque à cet être hostile à Dieu, auquel le Livre de la Sagesse donnera plus tard son vrai nom, l’Adversaire.  En hébreu, ce sera le Satan, en grec, le Diable, celui qui divise… « C’est par l’envie du diable que la mort est entrée dans le monde » (Sagesse. 2, 24).

Je ne peux pas ignorer ce qu’écrit à ce sujet Marie Balmary (op.cit. p.198).  Elle voit dans le serpent le symbole du phallus, de ce qui manque à la femme. Par son mouvement, par sa faculté de se dresser. Le seul des deux sexes qui soit visible et qui peut se croire tout… Le serpent éveillerait ainsi la convoitise de la femme vers ce dont elle se sent privée. Il lui ferait comprendre que si elle obéit à Elohim, si elle respecte l’interdit, elle n’aura rien, elle ne sera rien, ni le dieu qui se réserve la connaissance, ni le phallus de l’homme qu’elle ne possède pas…
Mais le serpent de Michel Ange est un énorme boa à la peau jaune qui  s’est enroulé autour de l’arbre du fruit défendu, un boa monstrueux capable d’étouffer un adulte, qui me  faisait peur  enfant sur les  images de mon Histoire sainte… Rien de phallique, me semble-t-il. Ai-je raison ?
Reste  son buste et  sa tête de femme, et  son long bras. Tout à fait féminins. La chevelure en l’air et  le regard vide, la figure de ce serpent-femelle n’est pourtant même pas séduisante. Sa main droite s’accroche fermement au tronc de l’arbre tandis que de la gauche, elle en cueille elle-même le fruit, qu’elle donne à Eve. « Dame tentation », comme l’on disait au Moyen Age…
Michel Ange n’a pas été le premier à prolonger ainsi le corps de ce serpent. Peut-être s’est-il inspiré de  la fresque de Masolino, à la chapelle Brancacci  de Florence.
Son serpent s’achevait déjà  en une figure de femme, étrangement semblable à celle d’Eve, au regard curieux, observant en silence, de toute sa hauteur, le comportement du premier couple.

Masolino, Chapelle Brancacci .

Le serpent d’Hugo Van der Goes.
1470. Musée de Vienne

Un être répugnant, qui participe à la fois du reptile par une queue immonde, des pieds et des mains crochus, et de l’humain par son corps hybride, ni vraiment homme, ni vraiment femme. Debout contre l’arbre, il a le  regard mauvais, il n’agit pas,  il parle, – allez-y donc – , et cela suffit.  Eve l’a déjà écouté, elle a une pomme dans la main, elle attend poliment pour la goûter d’en avoir cueilli une autre pour son homme…

2.   L’arbre et son fruit

M.J. Mondzain (Op.cit. p.218) écrit joliment, que cet arbre est  « une colonne sinueuse où la volupté du désir enlace le corps du savoir ».
De cet objet du désir, de ce fruit défendu, le texte ne nous  donne pas le nom. Sur les images, ce sera en France, le plus souvent, une pomme…
Autour de la Méditerranée, une orange. Celles que l’on voit en Sicile sur une mosaïque de la Chapelle palatine sont appétissantes.
Pour Michel Ange, l’arbre est peut-être un figuier, et donc son fruit, une figue… Ce ne serait pas un hasard. Ouverte et vue en creux, la figue peut figurer le sexe féminin. Sur l’arbre et vue en plein, celui de l’homme. Double symbole donc de fécondité. Et pour la femme, de puissance et de virilité, ce qui lui manque et qu’elle voudrait posséder.

Dans les traditions indo-méditerranéennes, le figuier est un arbre sacré, fréquemment associé à des rites de fécondation. Romulus et Remus seraient nés sous un figuier. Cette sacralisation se retrouve en Inde, chez les Dravidiens, dans la Crète ancienne et chez certaines tribus d’Afrique noire. Au Maghreb, la figue est à ce point synonyme des testicules qu’il n’est pas convenable d’employer le mot dans la conversation et qu’on le remplace par le nom de sa saison, Khrif, l’Automne. (Dictionnaire des symboles. Robert Laffont. 1969)
3 Le serpent et la femme


On ne voit d’abord que le regard autoritaire et méchant d’un serpent qui dresse  sa tête et son long cou vers le visage d’Eve pour la persuader de se laisser tenter.
Hypnotisée par cette présence, elle pose, encore hésitante, l’une de ces oranges sur ses lèvres sans oser encore les ouvrir pour y gôuter, mais elle en tient déjà une autre dans la main gauche… En face d’elle, Adam, que l’on ne voit pas sur cette image, est en train d’en cueillir une, lui aussi…
C’est la femme que le serpent va interroger en premier :

(3, 1)  « Ainsi Elohim l’a dit :
Vous ne mangerez pas de tout  arbre du jardin ?»

Elle lui répond par un nous conjugal. Elle est la femme d’Adam. Elle a besoin de lui pour enfanter et rester éternelle par sa descendance, note encore Attali…
Dans sa réponse, je l’ai dit plus haut, elle confond apparemment les deux arbres : «  Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin, mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Elohim a dit : Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sous peine de mort » (Gn. 3,  1à 3).
Or selon l’interprétation que je retiens, l’arbre du milieu du jardin (Gn. 2, 9), c’est l’arbre de la vie, et non l’autre.
Le serpent va profiter de l’erreur d’Eve pour brouiller les cartes. Il revient de façon perverse au problème de la connaissance du bien et du mal et, récusant la conséquence de l’interdit, il dit à la femme : Pas du tout ! « Vous ne mourrez pas, vous ne mourrez pas. Car Elohim sait que du jour où vous en mangerez, vos yeux se dessilleront et vous serez comme Elohim, connaissant le bien et le mal » (3.5). La BJ traduit : « comme des dieux »… Vous ne serez plus des créatures… Vous serez  des êtres libres…

B. Le passage à l’acte

1. Au pied de l’arbre, l’homme et la femme

La tentation et le passage à l’acte

La tentation et le passage à l’acte

La tentation et le passage à l’acte
lls sont complètement nus, nous dit le dernier verset du chapitre 2 de la Genèse, qui ajoute : « Et ils n’avaient pas honte l’un devant l’autre ». Pas du tout ici. Michel Ange considère-t-il le corps humain dans son ensemble comme sacré ?  Il n’est pas question ici de péché de la chair. Un couple moderne…
L’Eve de la Tentation n’est plus la jeune fille blonde timide que Dieu présente à l’Adam du volet gauche du Triptyque des délices de Bosch. C’est une femme superbe, aux larges flancs, aux très longues jambes, débordante de santé et de vie, le corps pulpeux, follement désirable, de beaux cheveux bruns, nonchalante et sachant en même temps très bien ce qu’elle veut. Elle s’est  adossée à un rocher,  le bras gauche levé et les doigts pliés pour saisir la figue, le regard tourné vers le serpent-femelle, dévorée d’une curiosité intense et d’un désir de s’approprier la puissance et la connaissance.
Debout à côté d’elle, la dominant de toute sa stature, la tête coiffée d’une tignasse ébouriffée, presque rousse, Adam a le corps d’une jeune brute. Il ne regarde même pas sa femme, seulement l’arbre. De sa main gauche, il se tient à une branche. De la droite, au bout du bras tendu, presque parallèle à celui du serpent, il tente de cueillir lui-même un fruit, avant même qu’Eve ne le lui tende, elle qui reçoit celui qui lui est destiné.
Michel Ange n’hésite pas à prendre cette liberté avec le récit biblique. Pour son Adam, il n’y a pas de temps à perdre. Après, nous serons tout puissants, et nous ferons l’amour comme des dieux…
Et c’est le passage à l’acte :
(3. 6)  « La femme voit que l’arbre était bien à manger,
oui, appétissant pour les yeux,
convoitable, l’arbre, pour rendre perspicace.
Elle prend de son fruit et mange.
Elle en  donne aussi à son homme avec elle et il mange »

2. L’auteur de la transgression ?

Des acteurs oui, qui vont vers la mort, mais sans le savoir et sans le vouloir. Des acteurs responsables ? La question peut se discuter.
Pour Marie Balmary (DO. p.52), l’acte de manger s’est fait sous influence, celle du serpent pour la femme, celle de la femme pour l’homme. L’homme le dira  à Dieu : « La femme qu’avec moi tu as donnée m’a donné de l’arbre, elle, et j’ai mangé ».  Et la femme : « Le serpent m’a abusé et j’ai mangé ».(3, 12et 13).
Adam et Eve sont-ils donc coupables d’une faute, voire d’un péché ? Les théologiens du Moyen Age ont souvent dit que la femme était plus responsable que l’homme. Ce qu’affirmaient les gendres de ma famille maternelle pendant les vacances de mon enfance catholique.
Une vision traditionnellement antiféministe dont je découvre aujourd’hui qu’elle ne tenait pas compte de la force avec laquelle Dieu avait interdit au glèbeux, alors seul à exister, de manger de cet arbre… « Oui, du jour où tu en mangeras, tu mourras, tu mourras »…
Comment  l’homme a-t-il pu oublier un tel ordre donné au glèbeux ?
Donc, ne plus accuser d’abord la femme : l’une des leçons de la fresque de la Sixtine ?

C. La punition

1. Après la manducation

Ils essayent bien de fuir le regard de Dieu :
(3, 8)« Ils entendent la voix de YHVH Elohim
qui va dans le jardin au souffle du jour.
Le glèbeux et sa femme se cachent face à YHVH Elohim
au milieu de l’arbre du jardin ».

(3, 10)  « YHVH Elohim crie au glèbeux, il lui dit : Où es-tu ?
Il dit : «  j’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai frémi ;
oui, moi-même je suis nu et je me suis caché ».

(3, 7) « Ils savent qu’ils sont nus. Ils cousent des feuilles de figuier et se font des ceintures » La feuille pour cacher le fruit !

(3, 21)  « IHVH Elohim fait au glébeux et à sa femme des aubes de peau  et les en vêt ».

Deux êtres qui  se jugent coupables. D’une « faute de la chair » qu’ils n’ont pas commise et dont il n’a jamais été question ? De la désobéissance à un  ordre formel, justifié ou non ?

2.  IHVH décide de punir :

Le serpent d’abord  qui les a trompés
(3, 14/15) : « Tu es honni parmi toute bête… Tu iras sur ton abdomen et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie… Je placerai l’inimitié entre toi et la femme ». De fait, aujourd’hui encore, le serpent est l’objet d’une véritable phobie chez beaucoup de femmes, du moins dans mon entourage familial.

La femme ensuite :
(3,16) « A la femme, il  a dit : « Je multiplierai, je multiplierai
ta peine et ta grossesse, dans la peine tu enfanteras des fils.
A ton homme, ta passion : lui, il te gouvernera ».
Une dernière ligne que la BJ traduit ainsi : « Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi ».

L’homme enfin :
(3. 19) « A la sueur de tes narines, tu mangeras du pain
jusqu’à ton retour à la  glèbe dont tu  a été pris.
Oui, tu es poussière, à la poussière tu retourneras ».

(3. 23/24)  « Pour servir la glèbe YHVH Elohim le renvoie du jardin d’Eden,
Il expulse le glébeux… »

3. La punition vue par Michel Ange et Masaccio

Michel Ange. La Punition

Planant sur une steppe aride et desséchée, l’ange à la robe rouge s’appuie sur l’arbre de la main droite. Michel Ange lui a donné la figure d’une jeune femme à la chevelure rousse, la tête fine, mais dans le regard, comme dans le geste, l’énergie du commandement.
Du bras gauche prolongé par son épée, l’ange en pousse le plat sur le cou d’Adam pour le contraindre à fuir.
Ils sont là tous les deux, inséparables dans le malheur après avoir été solidaires dans le désir.
Lui est amaigri, las, tourmenté par l’angoisse de l’avenir. Elle est vieillie, enlaidie. Elle ne cherche même plus à cacher son sexe. Son visage a perdu toute féminité.  Elle replie ses bras sur sa poitrine et semble s’arracher les cheveux, terrorisée.

Masaccio, Chapelle Brancacci

Ce désespoir, Masaccio l’a rendu avec peut-être plus de force encore que Michel Ange. Eve a les yeux hagards. De son bras  droit, elle essaye de cacher  ses seins, du gauche son sexe, les gestes des Vénus pudiques de la statuaire gréco-romaine…  Adam reste droit, le corps intact. Mais il cache son visage avec ses mains et semble se demander comment ils en sont arrivés là tous les deux. Ils ont pris conscience de ce qu’ils ont fait et semblent se punir eux-mêmes.  A travers la porte ouverte du paradis qu’ils  viennent de franchir, des rayons menaçants les poursuivent, tandis qu’au-dessus d’eux, l’ange, vêtu lui aussi de rouge, plane sur un nuage de feu.

Le jardin d’Eden est fermé.

(3, 24) « Il expulse le glèbeux
et fait demeurer au levant du jardin d’Eden les Keroubim
et la flamme de l’épée tournoyante
pour garder la route de l’arbre de vie  ».

Une mosaïque de la Chapelle palatine

Une mosaïque de la Chapelle palatine

A droite, un ange pousse dehors Adam et Eve, vêtus d’aubes de peaux, doucement mais fermement.
A gauche, la porte du paradis est barrée. Dans  la Bible, elle l’est par des Chérubins, souvenir de l’imagerie babylonienne, qui, au sein du Temple, veillent sur l’Arche d’Alliance.
Ici cependant, le mosaïste de la Palatine a remplacé les Chérubins par un Séraphin, aux trois paires d’ailes rouge feu, parsemées d’ocelles, comme celles des papillons et des paons, ces taches arrondies dont le centre et  le tour sont  de deux couleurs différentes.
Au côté du Séraphin,  vertical, un glaive fulgurant, rouge et bleu.

Isaïe décrit les Séraphins comme des êtres célestes ayant pour mission d’adorer Dieu et de chanter ses louanges. Ils font partie du premier des neuf choeurs de la hiérarchie céleste, plus proche encore de Dieu que celui des Chérubins…

Ainsi s’achève le chapitre 3 de la Genèse.

Mais c’est par une image de Chagall qu’il faut le conclure…

Adam et Eve chassés du Paradis

Adam et Eve chassés du Paradis

Une autre symphonie de couleurs que dans la création de la femme. Ici le vert domine. Avec des touches de blanc, d’or et de rouge et cette  longue rivière bleue qui traverse de droite à gauche toute la composition.
En haut, l’ange semble émerger de cette rivière. Son message est clair : Il vous faut quitter votre paradis.
L’homme  tend lui-même la main vers la sortie. Nu, un peu triste, mais décidé à vivre. Elle aussi, protégée par le coq, cette fois rouge vif, qui regarde en arrière, non sans regret.
Mais l’ange ne tient pas à la main un glaive fulgurant comme les anges de Michel Ange ou de Masaccio…seulement un bâton bleu, comme sorti de l’eau de la rivière.
« Vous partez,  mais vous n’êtes pas condamnés ». La chute est oubliée, mais demeure le souvenir de ce paradis perdu…
Dans un coin, en haut et à droite, cette petite femme violette, la tête renversée  sur le chevalet du peintre, peut-être un « modèle ». Devant elle, cet âne jaune qui s’avance en tête, les plumes des oiseaux, ces jeunes femmes qui nagent sous l’eau, l’une avec des fleurs à bout de bras…

Tout en bas à droite, un poisson ailé, aux écailles violettes, se dirige vers une femme présentant un enfant, les bras en croix. Peut-être  la Vierge Marie et  son fils ?
Et surtout ce soleil incandescent qui semble surgir d’une immense gerbe lumineuse de fleurs multicolores, jaunes, oranges, rouges avec même des touches de vert clair, commme les premières feuilles du Printemps…
Il y a encore du temps pour être heureux.

In fine

Il aura fallu attendre la transgression pour que l’homme soit à nouveau appelé le « glébeux ».
Il  emploie alors  pour la première  fois le pronom personnel «  Je » : « J’ai entendu, j’ai frémi, je suis nu, je me suis caché… ».
Pouvait-il donc avoir commis un « péché » avant d’être capable de parler ?

Vous vous demandez peut-être avec moi si la consommation du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, doit vraiment être considérée comme un péché, a fortiori comme le péché originel ?
Aucun de ces  mots, je le rappelle, ne figure dans le texte de la Genèse. Il est seulement dit qu’Adam et Eve ont écouté le serpent plutôt que Dieu.
Aucun auteur biblique non plus, ne semble avoir utilisé le second récit de la Genèse (Ch. 2 et 3) pour expliquer les malheurs du peuple d’Israël.

Le mot de « faute » lui-même n’apparaît dans la Genèse qu’à propos de Caïn avec le sens non pas d’un péché, mais d’une menace.

Jésus non plus n’emploie pas le mot de « péché originel »… Dans la parabole de l’aveugle-né, il refuse même que les fils puissent porter les conséquences du péché de leurs parents, comme le croyaient les Pharisiens de son temps. On citait encore dans mon enfance ce proverbe d’origine biblique : « Les parents ont mangé des raisins verts et les fils ont eu les dents agacées ». Les raisins verts, c’était le titre d’un livre que mon père m’avait recommandé de lire… Savait-il que le prophète Ezéchiel avait insisté pour qu’on ne répète plus ce dicton en Israël. Il fallait dire simplement : « Celui qui a péché, c’est lui qui mourra » (Ez. 18, 1-4) ?

Comment nos ancêtres ont-ils pu accepter si longtemps cette affirmation culpabilisante, horrifiante au sens propre de ce mot, du catéchisme de notre enfance sur la transmission héréditaire du péché d’Adam à tous les hommes, inclinés au mal, soumis à la souffrance et à la mort, et envoyés en enfer plus souvent qu’au paradis ?

Pour finir, une illustration de la création de l’homme et de la femme, de la chute et de ses conséquences. Un des premiers exemplaires d’une Bible commencée à Tours par des artistes formés à Reims qui quittent cette ville après 833.

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§ Une réponse à Chapitre VIII La tentation, le passage à l’acte, la punition

  • […] mai 4th, 2012 § Laisser un commentaire Note aux lecteurs : après examen, je me suis aperçu qu’il manquait une image  dans le Chapitre VIII “La tentation, le passage à l’acte, la punition” de la deuxième partie (Création du monde), j’en ai aussi profité pour améliorer la qualité d’autres images, je vous recommande donc une nouvelle lecture de cet article. Voici le lien vers la nouvelle version : LIEN […]

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